Les solutions proposées s’appliquent à trois niveaux :

  • Au niveau individuel,  s’informer pour développer sa conscience individuelle et commencer à appliquer à soi même ,
  • À l’échelle collective : pour être force de proposition au sein d’une association, une collectivité locale, un réseau, une entreprise…
  • En formation à distance : quelles sont les bonnes pratiques ( article à venir sur formerbouger )

 

1 Revoir nos usages

Dans un contexte d’abondance de ressources énergétiques et de matériel connecté aux tarifs attrayants nous avons rarement réfléchi à un usage raisonné du numérique : partage d’images, de vidéos de  fichiers son, connexion permanente aux réseaux et aux médias sociaux.

Chaque partage, publication, tweet qui passe par les réseaux, même de la taille d’une “goutte d’eau”, contribue à augmenter  le niveau de transfert des données et contribue au réchauffement climatique.

 

2 Choisir son matériel

  • Opter pour du matériel reconditionné : téléphone portable, ordinateur
  • Conserver son matériel le plus longtemps possible

S’orienter vers les Low-tech , de quoi s’agit-il ?

Les low-tech favorisent l’inter-opérabilité des composants  du matériel dont les pièces détachées  sont inter changeables pour une connectique standard qui limite le gaspillage.

Voici les points  sur lesquels nous pouvons déjà mettre l’accent à titre individuel


Dans le cadre professionnel,  il ne s’agit pas uniquement de consommation liée à un usage privé mais de production de données indispensables à notre communication, externe ou interne et à l’administration, la gestion de notre organisme. Les choix à opérer deviennent de plus en plus complexes. Chaque situation devra donc être étudiée au cas par cas.

3 Opter pour les logiciels libres et open-source

Parmi les deux grandes familles de logiciels : les logiciels libres ou open source et logiciels propriétaires. Les premiers sont souvent construits par des communautés de développeurs dispersés au quatre coins du globe. Leur conception s’appuie sur la mutualisation des compétences, notamment des développeurs. Le modèle de management est participatif et implique des  compétences variées, mixant parfois le travail professionnel et bénévole.  Les modèles économiques sont variés et souvent innovants.

Concernant l’aspect environnemental, le grand avantage à leur actif est l’inter-opérabilité des systèmes, du fait de leur “ouverture” les systèmes communiquent entre eux et s’inter-connectent. Ils utilisent le même “langage” ce qui simplifie les process de communication et allège les services utilisés.

Les applications propriétaires sont en général basées sur le principe de la licence, achetée pour son utilisation. Leur avantage réside dans le service apporté pour l’installation, l’utilisation, le support. L’utilisateur des applications open-source doit faire preuve de davantage d’autonomie,  le support étant souvent fourni par l’intermédiaire de forums, de wikis sur lesquels il est nécessaire d’apprendre à trouver de l’aide en cas de nécessité. La modalité de l’aide peut être différente selon les applications et  selon le type de communauté.  Le “cloud” regroupe des applications propriétaires et open-source.

Dans son essai La cathédrale et le bazar Eric Raymond relate le développement du Noyau Linux et du logiciel Fetchmail et la forme  d’intelligence collective qui est mise en œuvre dans une communauté de développement open-source.

Une conception numérique responsable

La conception responsable des services numériques vise à :

  • Prendre une nouvelle posture de conception afin d’intégrer des enjeux de développement durable
  • Réduire les impacts environnementaux des services numériques grâce à l’écoconception ;
  • Inclure grâce à l’accessibilité ;
  • Réduire la dette technique et les coûts grâce à la qualité.
  • Poser les questions fondamentales permettant d’associer des gains pour les entreprises et une amélioration de leur empreinte sociétale et environnementale

Le Collectif Conception Numérique Responsable @CNumR regroupe des experts et des organisations privées et publiques en faveur d’une conception responsable des services numériques

4 Favoriser les biens communs

Enfin, la dernière piste  est de mutualiser les ressources numériques que nous utilisons (notamment les serveurs et les applications), de favoriser l’économie collaborative numérique.
De mutualiser les communs de la connaissance et les ressources comme celles des licences creative commons. Ce champ, très large et encore inexploité, se heurte notamment à la question du modèle économique qui se cherche. C’est  un modèle d’avenir à creuser, en voici une définition du Labo de l’ESS :   Circuits courts économiques et solidaires (CCES)

Des réalisations

Low Tech Lab

Un site internet basse consommation. Le poids des pages est 12 fois moins important que sur la moyenne des sites web. le Low-tech Lab invite à repenser les technologies par le prisme de la low-tech : est-ce Utile ? Accessible ? Durable ?

Low Tech magazine

Un site fonctionnant à l’énergie solaire un site internet basse technologie.

“Grâce à une conception simplifiée de ce site internet, nous avons réussi à diviser par cinq la taille moyenne des pages du blog par rapport à l’ancienne version, tout en rendant le site internet plus agréable visuellement (et plus adapté aux mobiles). Deuxièmement, notre nouveau site est alimenté à 100 % par l’énergie solaire, non pas en théorie, mais en pratique : il a son propre stockage d’énergie et sera hors-ligne lorsque le temps sera couvert de manière prolongée.”

Des outils

Aïe ! Peut mieux faire ;-(

Ecoindex Testez votre site, audit  de la performance et de l’empreinte technique et environnementale des sites web

Carbonalyser cette extension de navigateur vous permet de visualiser la consommation électrique et les émissions de gaz à effet de serre (GES) associées à votre navigation internet.

Réduire le poids de vos vidéos

Si vous connaissez d’autres solutions, merci de les partager !