Comment le numérique peut il devenir une valeur ajoutée dans les territoires, notamment en milieu rural, pour raccourcir les distances, maintenir l’emploi et participer aux liens sociaux ?

Les choix que nous faisons concernant nos outils et nos usages numériques sont déterminants,  pour la santé  de notre planète et pour le modèle de société que nous voulons développer. Comment gérer nos choix ? Voici d’une part une définition de la sobriété numérique puis un premier article pour comprendre ce que provoque le numérique comme impacts sur l’environnement. Le deuxième article propose des solutions pour limiter ces impacts négatifs.

Un numérique respectueux de l’environnement

Premier constat : le numérique ne sait pas où il va !

La logique du “progrès” technologique : plus vite, plus facile trouve ses limites dans la soutenabilité et la résilience des écosystèmes.

Le numérique change tout c’est sa force mais il ignore en quoi, c’est sa faiblesse.”

En revanche les autres transitions aujourd’hui considérées comme souhaitables à commencer par les transitions écologique et démocratique, ont en quelque sorte le problème inverse : elles savent assez bien dire où elles nous emmènent, et assez mal dire comment.

Constat dressé par les experts de la FING Fondation Internet Nouvelle Génération
http://www.transitions2.net/

il s’agit de remettre le numérique à sa place, il n’est qu’un outil pas un but. Un numérique accessible aux personnes qui ont un handicap et à tous les publics. Deux grands mots ça : sobre et éthique ! La sobriété, Pierre Rabhi est venu nous en parler avec la “sobriété heureuse” dans la vie de tous les jours, mais pour le numérique que veut dire sobriété ?

Qu’est ce que la sobriété numérique ?

Acheter les équipements les moins puissants possibles, les changer le moins souvent possible, et réduire les usages énergivores superflus. La sobriété numérique consiste à prioriser l’allocation des ressources en fonction des usages, afin de se conformer aux limites planétaires, tout en préservant les apports sociétaux les plus précieux des technologies numériques.
Définition de The Shift Project , think tank de la transition carbone.
La consommation d’énergie du numérique est aujourd’hui en hausse de 9 % par an. Il est possible de la ramener à 1,5 % par an en adoptant la Sobriété numérique comme principe d’action, faute de quoi le numérique fera davantage partie du problème que de la solution.
La transition numérique telle qu’elle est actuellement mise en œuvre participe au dérèglement climatique plus qu’elle n’aide à le prévenir. Il est urgent d’agir.
Lire le rapport sur l’impact environnemental du numérique

Pour aller vers un numérique qui contribue à la transition énergétique, au développement durable, la première étape est de bien comprendre quels sont :

Les impacts du numérique sur l’environnement

 

Et de mettre en pratique :

Les solutions pour limiter les impacts négatifs

Un numérique éthique, respectueux de chacun et des libertés individuelles

L’aspect éthique s’attachera à déceler quelles sont les intentions des fournisseurs de services réseaux sociaux, logiciels, etc. Notamment des GAFAMs. (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft)

Choisir ses logiciels et ses applications

Pourquoi utiliser des formats ouverts : les logiciels libres ou open source

Choisir des plateformes coopératives qui appartiennent à leurs utilisateurs.

Les plateformes numériques s’inscrivant dans une logique alternative aux GAFAM ont un rôle essentiel à jouer dans la convergence du coopérativisme, de l’économie du libre, de l’économie sociale et solidaire, de la promotion des communs et de la défense des principes démocratiques. voir https://coopdescommuns.org/fr/plateformes-en-communs/

Choisir des outils alternatifs aux GAFAMs :

Degooglisons internet Framasoft, pourquoi il faut degoogliser internet

S’informer avec la quadrature du Net

La Quadrature du Net promeut et défend les libertés fondamentales dans l’environnement numérique. L’association lutte contre la censure et la surveillance, que celles-ci viennent des États ou des entreprises privées. Elle questionne la façon dont le numérique et la société s’influencent mutuellement. Elle œuvre pour un Internet libre, décentralisé et émancipateur.

Se former aux outils numériques qui respectent vos données

et favorisent la coopération par L’Université des Colibris